24 474. C’est le nombre de cas de rougeoles au Maroc depuis sa réapparition en octobre 2023 dans la région de Souss-Massa. Depuis, près de 120 décès ont été enregistrés et les campagnes de sensibilisation et de vaccination ne cessent de s’enchaîner. L’objectif est à chaque fois le même, comme on peut le constater dans les communiqués du ministère de la Santé : il est de rétablir les niveaux de vaccination des enfants aux niveaux observés avant la pandémie de la Covid-19, qui a entraîné une baisse des taux de couverture vaccinale dans la plupart des régions et provinces du Royaume.
La rougeole est caractérisée par une éruption cutanée et des symptômes tels que de la fièvre, la toux et un écoulement nasal. Elle peut aussi entraîner des complications graves (pneumonies, infections et dans les cas extrêmes, la mort). Les enfants non vaccinés, en particulier ceux de moins de 5 ans, sont les plus vulnérables face à cette maladie.
La rougeole se transmet facilement d’une personne à l’autre par les gouttelettes respiratoires. Une personne infectée peut ainsi contaminer jusqu’à 18 autres personnes, ce qui explique la rapidité de la propagation de l’épidémie. Pourtant, la vaccination contre la rougeole est gratuite et largement disponible au Maroc, dans les centres de santé et via les campagnes de vaccination nationales.
Face à une telle situation, le département de tutelle est sur le qui-vive et multiplie les initiatives, aux côtés d’organisations internationales telles que l’OMS et l’UNICEF ou également du système éducatif, encourageant vivement les parents à examiner les carnets de santé de leurs enfants et de les amener, si nécessaire, dans les centres de santé ou des cabinets médicaux pour recevoir les doses requises afin de prévenir la rougeole.