Février 2025. Lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Donald Trump a annoncé son intention de transformer Gaza en une destination touristique, la qualifiant de « Riviera du Moyen-Orient ». Pour ce faire, il a suggéré que les Palestiniens soient déplacés vers des pays tels que l’Égypte et la Jordanie, une proposition qui a été fermement rejetée par ces nations.
Cette proposition a été largement condamnée par la communauté internationale. Des pays comme la Russie, la Chine, l’Allemagne et l’Arabie saoudite ont exprimé leur opposition affirmant que ce plan pourrait engendrer « de nouvelles souffrances et une nouvelle haine ». Des organisations de défense des droits de l’homme ont également critiqué l’idée, la qualifiant de violation potentielle du droit international et la comparant à un nettoyage ethnique.
En réponse aux critiques, la Maison-Blanche a tenté de clarifier la proposition. La porte-parole Karoline Leavitt a déclaré que le président n’avait pas l’intention d’envoyer des troupes américaines à Gaza et que le déplacement des Palestiniens serait temporaire, le temps de reconstruire la région. Cependant, ces explications n’ont pas suffi à apaiser les inquiétudes internationales.
Du côté israélien, le Premier ministre Netanyahu a qualifié la proposition de Trump de « remarquable » et a encouragé son examen approfondi. Cependant, il n’a pas fourni de détails spécifiques sur la manière dont ce plan serait mis en œuvre.
Les Palestiniens, quant à eux, ont rejeté catégoriquement cette proposition. Des responsables du Hamas ont qualifié le plan de « ridicule et absurde », avertissant qu’il pourrait enflammer davantage la région. Les habitants de Gaza ont exprimé leur détermination à rester sur leur terre, refusant toute idée de déplacement forcé.
Malgré un cessez-le-feu temporaire, la situation reste tendue, et la proposition de Trump a ajouté une nouvelle couche de complexité aux efforts de paix dans la région…