Nadia Boudraa : Devenir, enfin, moi !

Devenir une meilleure version de soi-même, signifie vivre dans l’authenticité.

À une époque où être “That Girl” est la nouvelle injonction de la féminité, on peut se demander si cet archétype, qui balaie de revers de scrolls compulsifs sur TikTok et Instagram celui de la “Working girl”, est vraiment la seule manière de se réinventer pour devenir la meilleure version de soi-même ?

“That Girl”, cette super femme, plébiscitée par des vidéos hyper esthétiques et scénarisées à la seconde près, où on la voit exécuter ses to-do lists en enchaînant avec une facilité déconcertante morning routine, sessions de pilates et de yoga, RDV pros…, en se boostant à coup de matcha et de versions infinies de latte. Mais en creusant un peu plus la question, j’ai réalisé que je ne veux pas une version instagrammable, augmentée ou meilleure de moi-même. J’en veux une plus vraie.

Nous passons tellement de temps à nous préserver, à nous équilibrer-rééquilibrer, à nous améliorer, à essayer d’avoir plus de succès, être plus désirable, être plus zen… Mais dans tout ce devenir, oublions-nous  d’être nous-mêmes tout simplement ? Il y a quelque chose de terrifiant à se réveiller un jour en réalisant que notre vie ne nous correspond plus, ou du moins que quelque chose sonne faux. Il faut du courage pour faire une pause dans le feu de l’action et au cœur du brouhaha, regarder à l’intérieur et se demander : “Qu’est-ce que je veux vraiment ?”

Ce malaise subtil et persistant, c’est notre moi intérieur qui nous demande de nous aligner, car le véritable alignement n’est pas une question de réussite extérieure ; il s’agit d’une cohérence interne – lorsque nos pensées, nos émotions, nos valeurs et nos actions vont dans la même direction. Il s’agit de sortir de son ronron quotidien, de s’extraire à sa zone de confort. Et parfois, cela signifie changer complètement de vie. Et cela commence par une honnêteté radicale avec soi-même, tomber les masques… Cette honnêteté peut être inconfortable. Elle peut signifier que nous devons faire face au fait que notre carrière ne reflète plus qui nous sommes, que certaines de nos relations nous vident de notre énergie ou que notre mode de vie n’est pas viable pour notre bien-être. Mais cet inconfort peut être aussi exaltant, le début d’un changement conscient car le véritable changement n’est pas une réinvention, c’est une reconnexion.

Et si “That girl” n’était pas une autre, mais celle que nous devenons quand nous nous reconnectons profondément à nous-mêmes, sans filtre ?

L’idée est de se poser les bonnes questions : Qu’est-ce que je ne veux plus ? Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi ? Qu’est-ce que j’ai envie de vivre profondément? Ces moments de retour à soi permettent de se réapproprier son pouvoir intérieur, de redéfinir ses priorités et d’assumer ses choix. Cela passe par le silence, l’introspection, ou encore l’accompagnement d’un coach. 

On parle souvent de “devenir la meilleure version de soi-même” comme s’il fallait se rajouter des compétences, se doter d’outils ou utiliser des techniques. Mais dans une démarche d’alignement, il s’agit d’abord de se dépouiller : désapprendre ce qui ne nous appartient pas, ne nous sert plus ; déconstruire les schémas, se défaire des étiquettes.

Devenir une meilleure version de soi-même, ce n’est pas chercher la perfection, mais vivre dans l’authenticité. C’est avoir le courage d’agir en cohérence avec ce qui nous anime, profondément. S’aligner avec soi-même, c’est aussi cultiver l’amour de soi. Cela signifie poser ses limites, reconnaître sa valeur, se pardonner ses erreurs, s’autoriser à évoluer, à avancer vers l’inconnu. C’est sortir des automatismes et des pressions, familiales, sociales pour retrouver la liberté d’être.

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