Royal Air Maroc transporteur officiel de la 36e Biennale de São Paulo

Sous le soleil vibrant du Brésil, la 36e Biennale de São Paulo a ouvert ses portes, célébrant cette année une humanité en mouvement, sensible et plurielle. Et parmi les voix qui font battre le cœur de cette édition, le Maroc brille d’un éclat singulier. Le transport des oeuvres et des artistes a été confié à Royal Air Maroc. Les détails.

Placée sous le thème poétique « Tous les voyageurs ne parcourent pas les routes – De l’humanité comme pratique », cette Biennale, signée par le commissaire camerounais Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, s’inspire de l’écrivaine brésilienne Conceiçao Evaristo. À ses côtés, la Marocaine Alya Sebti, co-curatrice de l’événement, insuffle à ce grand rendez-vous artistique une dimension profondément humaine et collective.« Chacun de nos artistes porte en lui une humanité vécue, partagée, en lien constant avec l’autre », confie Alya Sebti, rencontrée à la veille de l’ouverture.

Un Maroc pluriel et intergénérationnel

Huit artistes marocains dialoguent ici avec le monde : Amina Agueznay, Chaïbia Talal, Farid Belkahia, Laila Hida, Leila Alaoui, Malika Agueznay, Mohamed Melehi et Meriem Bennani. Ensemble, ils composent une constellation d’expériences, de sensibilités et d’histoires tissées dans le temps. Les œuvres de Belkahia et Melehi, figures fondatrices de l’École de Casablanca, résonnent avec l’audace moderniste du Brésil des années 1970, tandis que Chaïbia Talal trouve en Maria Auxiliadora une sœur d’âme, peintre d’instinct et de liberté. Les plus jeunes prolongent ce souffle : Amina Agueznay, à travers ses collaborations avec les artisans du Maroc profond ; Laila Hida, qui fait de son espace Le 18 à Marrakech un laboratoire de savoirs partagés ; Meriem Bennani, qui explore avec humour et sensibilité les identités en mutation. Et comment ne pas évoquer Leila Alaoui, dont la série No Pasaran continue de bouleverser, témoin d’une humanité en exil et d’une artiste profondément engagée dans l’écoute des autres.

 L’art comme geste d’empathie

Dans le regard d’Alya Sebti, l’art marocain ne se limite pas à une esthétique : il est pratique de l’humanité, acte d’empathie et de transmission. « De la tisseuse au photographe, du peintre à la vidéaste, chacun façonne une œuvre qui est à la fois intime et universelle », explique-t-elle.Cette Biennale met en lumière la puissance des dialogues , entre générations, continents, mémoires. Un tissage vibrant où le Maroc se raconte à travers le lien, la matière, la voix et la couleur.

Des ponts culturels et symboliques

Le rôle du Maroc s’exprime aussi au-delà des cimaises, la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) étant le transporteur officiel de la Biennale. Grâce à sa connectivité transcontinentale et sa ligne directe reliant Casablanca à Sao Paulo, la RAM assure le transport des artistes et des œuvres, consolidant un pont logistique et culturel entre l’Afrique, le Brésil et d’autres pays du monde.
En effet, le transport des œuvres nécessite une infrastructure et une expertise logistique robustes, ainsi qu’un réseau aérien intégré pour acheminer au Brésil des œuvres et des artistes de différentes régions, y compris celles ayant peu ou pas de liaison directe avec le Brésil. C’est grâce à cette connectivité transcontinentale que Royal Air Maroc se distingue. Avec des vols réguliers entre Sao Paulo et Casablanca, la compagnie aérienne dessert plus de 90 destinations en Afrique, en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, rappelle le communiqué. Certains participants africains à la Biennale arriveront à Sao Paulo par cette liaison, via le hub de Casablanca, une alternative efficace pour faciliter le transport international de l’exposition. « Être le transporteur officiel de la Biennale de Sao Paulo témoigne de la volonté » de tisser des liens entre le Brésil, le Maroc et le reste du monde, a affirmé Othman Baba, directeur régional de la RAM pour l’Amérique du Sud.

Une humanité à redécouvrir

Déployée au Pavillon Ciccillo Matarazzo, la Biennale réunit plus de 120 artistes venus du monde entier, en six chapitres qui explorent la beauté comme résistance, la mémoire, la migration, la pluralité et la transformation. À travers cette édition ambitieuse, où se croisent art visuel, poésie, musique, réalité augmentée et cinéma, la Biennale invite à repenser notre humanité partagée — une humanité qui, cette année, parle aussi en marocain. l’art n’est pas seulement un espace de contemplation, mais une pratique du vivre-ensemble. Et le Maroc, par la richesse de ses voix féminines et la force de ses héritages, y offre un message d’ouverture, d’écoute et de beauté.

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