Nouveau rapport sur la politique publique du cinéma au Maroc

Lors d’une conférence de presse, l’ARMCDH a publié le rapport « la Politique Publique du Cinéma au Maroc : pour une harmonisation avec la constitution des droits et des libertés. Le rapport a été élaboré dans une démarche participative constructive avec le Centre Cinématographique Marocain (CCM) et les acteurs du monde du cinéma et des droits humains.
Première du genre, ce rapport a vu la participation des acteurs du monde du cinéma, réalisateurs, comédiens, techniciens, critiques et chambre professionnelle, qui ont collaboré à l’identification des priorités proposées et ont enrichi les nombreuses recommandations présentées ci-dessus.

Afin de répondre à la question générale suivante : « dans quelle mesure l’administration responsable de la politique publique marocaine en matière de cinéma a-t-elle accompagné l’évolution de la politique générale de l’État en matière des droits humains comme choix stratégique, depuis la publication du rapport final de l’Instance équité et réconciliation (IER) et, surtout, depuis l’adoption de la constitution de 2011 ? », l’ARMCDH a coopéré avec de nombreux experts, chacun dans son domaine, et a proposé une série de recommandations à destination des différents intervenants du secteur du cinéma au Maroc.

Ces recommandations concernent la politique culturelle et le cinéma, la dimension des droits humains et des libertés, la promotion du débat entre les acteurs, le contrôle et le suivi de la politique publique et la formation.

La question de la gouvernance du secteur cinématographique et son financement ont également fait l’objet d’analyse et de recommandations même si certains pourraient les considérer comme un peu loin de la problématique principale, mais il nous a semblé important de les maintenir pour avoir une idée globale de la situation de la politique publique relative au cinéma au Maroc, ces deux dimensions étant les piliers de toute politique publique.

En raison de son caractère inédit, cet exercice a été conséquent et ardu, aussi bien sur le plan de l’approche et de la documentation que de la synthèse. L’ARMCDH espère que ce premier exercice ouvrira la voie à d’autres et participera à institutionnaliser la culture de suivi et des politiques publiques en général et celle de la culture et du cinéma en particulier.

L’ARMCDH, à travers ce premier rapport, souhaite contribuer à construire un pont de dialogue et d’échange entre les différentes parties prenantes concernées, avec l’ambition de faire émerger un débat interacteur constructif de nature à alimenter la réflexion sur la réforme du secteur cinématographique dans le sens de la protection et de la promotion des droits humains et des libertés ( article 26 de la constitution), afin d’appuyer le développement de la création culturelle et artistique, et in fine renforcer le cinéma marocain.

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