Tout d’abord, sa fluidité, obtenue aujourd’hui par l’utilisation de l’acrylique, mais ailleurs par l’utilisation d’une encre s’évaporant aléatoirement sur le papier ou sur la toile,
raccorde dans un mouvement délibérément marqué par l’indistinction, le sujet et le paysage. »
Et de poursuivre : « Les crépuscules qui hantent cette peinture, sublimés par des tons tout aussi bien froids que chauds, traduisent autant une aspiration contrariée vers
l’infini qu’une inquiétude cosmique devant les menaces pesant sur un environnement d’autant plus sublime de beauté qu’on le sait aujourd’hui menacé de disparition. »
L’écrivain souligne à juste titre cette conjonction dans les œuvres de Omar Mahfoudi « d’une féérie cosmique qui ne dirait pas son nom et d’un fantastique des plus inquiétants ».