Un petit garçon qui joue à la poupée n’a rien d’anormal. Il a probablement vu ses soeurs prendre du plaisir en y jouant, et cela lui a sûrement donné envie de faire pareil. A-t-il vu un membre de la famille changer un bébé et souhaité l’imiter ? Ou personnifie-til ces poupées en voyant en elles un compagnon de jeu docile, acceptant sans sourciller plusieurs jeux de rôle ? Inutile de s’inquiéter pour son avenir, sa virilité ou sa sexualité future. La personnalité en construction de cet enfant n’est point menacée par le choix d’une poupée comme jouet, tout comme elle n’est pas renforcée ni rehaussée par l’utilisation de jeux supposés virils, destinés préférentiellement à des garçons.