6 femmes ont été assassinées et une s’est suicidée sur les 4 603 victimes de violences qui se sont présentées aux centres d’écoute.
65 % des femmes accueillies ont entre 18 et 38 ans. Mais la violence n’épargne personne. 155 ont moins de 18 ans, et 37, plus de 60 ans.
60 % des victimes sont au chômage. Les autres ? 16,5 % sont ouvrières ou encore 9 % travaillent comme femmes de ménages.
39 % d’entre elles habitent dans un bidonville ou dans une chambre.
41 % des femmes qui sont venues au centre confient qu’elles ont subi de la violence psychologique. Parmi ces violences, 983 victimes affirment avoir été menacées de coups et de torture, 840 ont reçu des insultes, 206 ont été menacées d’expulsion et 200, de mort.
10,91 %, c’est le taux des violences économiques. 35% des femmes ont été privées de pensions et 277 expulsées du domicile.
622 femmes ont subi des violences sexuelles sur les 4 603 enregistrées au centre d’écoute. Parmi elles, 119 victimes de viol conjugal (viol conjugal qui n’est pour l’heure pas mentionné dans le projet de loi n°103-13), 65 violées et 22 harcelées sexuellement.
1 419 femmes ont été touchées par une violence de type juridique comme un divorce par répudiation ou encore un mariage alors qu’elles étaient mineures.
7 femmes ont été poursuivies en justice à cause de leur plainte envers leur partenaire violent (hors mariage).
464, c’est le nombre de femmes dépressives. Les autres répercussions de la violence ? 917 vivent avec une peur atroce, 845 ont perdu la joie de vivre, 817 sont devenues insomniaques, et 25 pensent au suicide…