Les snacks orientaux nuiraient à l’image de la ville. C’est en partie ce qu’a insinué Flavio Tosi, maire de Vérone et ressortissant d’un parti d’extrême droite italienne dans le support britannique The Telegraph. L’homme politique a vraisemblablement une dent contre la cuisine arabe dont les stands éparpillés un peu partout éclipseraient selon lui les spécialités de la région, en plus d’encombrer les lieux historiques. Les médias rassurent, deux mois seront nécessaires pour faire voter l’amendement en question, incitant l’opinion publique à hausser le ton pour défendre ses libertés publiques. Le parti de Flavio Tosi avait déjà fait parler de lui il y a une année de cela, à travers un texte de loi compliquant la construction de mosquées en Lombardie. La loi avait été annulée peu de temps après par la cour constitutionnelle sur demande du gouvernement. Affaire (gastronomique) à suivre…