On découvre ainsi qu’un certain Bernard-François Balzac a toujours pensé que son fils allait finir par le déshonorer faute de talent ! Juliette Gide, quant à elle, a été choquée de voir son André de fils adopter le look de poète ténébreux ! En revanche, la mère d’Albert Cohen a crié très vite sur les toits le génie de son fils unique sans jamais ne rien comprendre à son oeuvre. On apprend, interloquée, surtout quand on est fan absolue du “Grand Meaulnes”, que la mère de l’auteur, Alain Fournier, a détesté ce roman. Elle se serait même écriée : “Est-ce que ça va durer longtemps ces imbécilités ?”. On connaît la réponse. Les “imbécilités” en question se sont arrêtées net avec la mort brutale de l’auteur sur le champ de guerre au grand dam de la mère et des lecteurs ! Cet essai est bourré d’humour de la couv’ – qui arbore un bandeau rouge annonçant “Tout le monde n’a pas la chance d’être orphelin !” – jusqu’à la chute qu’on vous laisse découvrir…
Editions Flammarion.