Arrêté en début de semaine par la police de Hay Al Hassani, l’agresseur, déjà connu des services de police, a finalement été arrêté après plusieurs jours de filature, avec pour motif de mandat d’arrêt : "séquestration, viol et enregistrement d'une vidéo sexuelle sous la menace d’une arme blanche".
Lors de l’interrogatoire du mis en cause, la police a découvert des vidéos qui "montrent une femme totalement nue suppliant son bourreau, qui tenait une arme blanche, pour cesser de la filmer".
Agé d’une vingtaine d’année, affichant des antécédents judiciaires, toxicomane, marié et père de famille… Tel est le profil de cet homme qui a déclaré lors de son interrogatoire que cette femme était sa maitresse et qu’il entretenait avec elle des relations sexuelles.
On aurait pu croire à un mensonge, mais non… Les propos ont été confirmés par la femme qui a reconnu sa liaison adultère avec le prévenu, avouant qu'elle était tombée enceinte par le passé de ce même homme, avant d'avorter.
Alors viol ou règlement de compte entre amants ?
Questionnée par la police, la victime explique : "Il m'obligeait à me dévêtir et à rester nue. Puis, il me filmait tout en me menaçant de divulguer l'enregistrement si je ne satisfaisais pas ses appétits sexuels". Afin de vérifier ses dires, celle-ci a été soumise à une expertise médicale sur ordre du parquet générale, laquelle a confirmé les tortures sexuelles.
Quant à l'épouse de l'accusé, le quotidien rapporte que celle-ci aurait insisté pour que son mari soit poursuivi en justice.