La parité et le leadership seront les deux thèmes abordés lors du programme « Femmes d’avenir en Méditerranée » (FAM) destiné aux jeunes femmes de la rive sud de la Méditerranée. Une formation essentielle qui mettra en relation des femmes aux profils bien différents. On y trouve par exemple des artistes, des chercheuses, des activistes ou encore des juristes. Dans tous les cas, des femmes unies, prêtes à manipuler les bonnes armes, à la fois intellectuelles et politiques, pour favoriser les droits des femmes.
Au total, ce sont 22 femmes qui ont été sélectionnées sur la base de leur parcours et de leur volonté à promouvoir l’égalité entre les sexes dans leur domaine, comme le souligne Sciences Po Paris qui a élaboré ce programme, soutenu par la MAEDI, le ministère français des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes ainsi que la Délégation interministérielle à la Méditerranée.
Au Maroc, ce sont trois femmes qui vont s’envoler en France et en Belgique pour suivre pendant 15 jours cette formation. La première est Zinab Bendimiya. C’est la directrice pédagogique du centre d’apprentissage Firdaous-Fondation ADDOHA qui cible les jeunes déscolarisés et défavorisés de la périphérie de Rabat. La deuxième est Salma Bennani. Cet ingénieur dirige le bureau marocain de Wavestone, l’un des premiers cabinets de conseil indépendants en Europe. Et enfin Mounia Semlali, aux multiples casquettes: cette major de HEM Business School en Marketing et Communication s’est engagée aux côtés du FGD et milite notamment pour le développement de l’éducation au Maroc. Elle est aussi co-fondatrice depuis 2015 d’une activité d’import/export, transformée par la suite en plateforme de vente en ligne.
C’est évident, en signant cette deuxième édition, Sciences Po souhaite petit à petit voir émerger un réseau dynamique et solide de femmes des deux rives de la Méditerranée unies pour affronter la même problématique : les inégalités entre les sexes.
