Leurs voix douces, pures et cristallines chantent l’amour et le romantisme, les liens familiaux et les valeurs identitaires. Mais aussi la force des femmes et leur pouvoir dans un monde patriarcal. La première à monter sur scène n’est autre que Soukaïna Fahsi. Cette jeune chanteuse, qui a fait beaucoup parler d’elle ces derniers mois, est pourtant une diva en devenir. Ses chansons, toutes écrites et composées par elle, nous entraînent dans une ambiance sereine grâce au choix des sonorités. Son interprétation de Kharboucha, vivement réclamée par l’assistance, est tout simplement sublime. Enfin, c’est la chanson Joudia, l’hommage à sa famille et à sa famille qui clôt ce joli concert.
La seconde chanteuse à prendre place sur la scène du Théâtre de Verdure n’est autre que Faya Younan, la chanteuse syrienne à la voix sublime. Son tour de chant qui dure près d’une heure et demie est fortement applaudie par le public qui est totalement conquis quand elle interprète une chanson marocaine “Ya bent bladi”, suivie par une autre chanson populaire syrienne en assyrien, un dialecte locale ancien de son pays.
Outre ces deux chanteuses, la soirée a été marquée par l’hommage à la parole des rwayess, porté cette fois-ci par des Raissates, à l’instar de la Raissa Fatima Tihihit TItrit, Raïssa Khadija Taayalt, sans oublier la remarquable prestation du chanteur Hicham Massine.