« Résistants Marocains » de Fatima Mazmouz à la Biennale internationale de Casablanca

A l’occasion de la 4ème Biennale internationale de Casablanca, la photographe-plasticienne Fatima Mazmouz accroche sur les murs de l'espace Thinkart sa série « Résistants Marocains ». Une exposition puissante à découvrir jusqu’au 15 décembre.

Après le Festival Moussem cities à Bruxelles et la galerie Kulte à Rabat, la photographe-plasticienne franco-marocaine Fatima Mazmouz présente, pour la première fois à Casablanca, « Résistants Marocains ». Une exposition organisée dans le cadre de la 4ème Biennale internationale de Casablanca. A travers cette série de portraits, l’artiste connue pour son travail sur le corps autour de l’avortement et la grossesse, met en avant l’Histoire de Casablanca. « En discutant avec mon père au sujet des années 50, je me suis rendue compte que je ne connaissais pas mon histoire, explique-t-elle. Par exemple, tout le monde connaît le nom des grands boulevards, mais met-on un visage sur ces hommes ? » Fatima Mazmouz a cherché dans l’histoire pour « donner corps à sa mémoire », comme elle l’indique. « « Résistant Marocains » y regroupe une vingtaine de portraits de résistants (non exhaustifs) ayant agit à des périodes différentes et appartenant à divers noyaux de résistance et d’organisations comme le parti de l’Istiqlal, dont la plupart sont issus, avant d’établir leur propre clan : l’organisation secrète marocaine, le croissant noir, la main noire… », décrit-t-elle. Sur les murs, les portrait de Mohammed V, Abdelfatah Sebbata, Ahmed Balafrej, Allal El Fassi, Mohamed Hasan Ouazzani, ou encore Mohamed Haddaoui. « Ces portraits sont réalisés à partir d’une trame composée des silhouettes de la Super Oum, icône de la résistance identitaire, prenant les armes pour voir un jour naître la Ouma Maghribia (la nation marocaine) », enchaîne-t-elle, Super Oum étant le personnage emblématique de l’un de ses projets sur la grossesse. Pour Fatima Mazmouz, ce projet ouvre « la voie à la réparation, à la résilience : révéler, réparer sa propre mémoire à travers la survivance des mémoires de Casablanca… » Un travail à découvrir à l’occasion de la 4ème Biennale internationale de Casablanca qui se décline sous le thème, cette année, « Récits des Bords de l’Eau ». Cet événement propose d’explorer des récits et vécus issus de contextes insulaires ainsi que le rapport aux affluents, mers et océans, dans une dimension à la fois historique et contemporaine, incluant les expériences de déplacement, voyage, migration et hybridité culturelles. Ainsi du 27 octobre au 2 décembre, des expositions d’œuvres d’art existantes et nouvellement créées sont mises en évidences, ainsi que des projets de recherche plus étendus notamment avec les artistes Delaine Le Bas (Royaume-Uni), Yvon Ngassam (Cameroun), Yohann Queland de Saint-Pern (France – Île de la Réunion) et Youssef Tabti (France / Allemagne). Rendez-vous dans divers espaces notamment la Villa des arts de Casablanca, à la Coupole, l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Casablanca, l’Instituto Cervantes, et l’Église San Buenaventura.

Pour plus d’information : https://www.biennalecasablanca.org/

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