La seconde semaine de jeûne du mois sacré a été largement entamée. Et pour beaucoup de pays musulmans, ce mois de ramadan a un goût particulier, puisqu’il est vécu sous le signe du confinement. C’est le cas du Maroc où depuis le début du ramadan, un couvre-feu nocturne a été instauré. Cette situation chamboule les habitudes du Marocain qui vit ce mois sous le signe du festif avec des retrouvailles familiales, de grandes tablées bien garnies, des ruptures de jeûne dans des restaurants, des veillées ramadanesques, des prières à la mosquée, etc. Pourtant, loin des fioritures qui plongent le ramadan dans le paraître et parfois les futilités, ce mois peut être vécu plus sereinement. En somme, l’occasion de se purifier le corps et l’esprit, de méditer et de se concentrer sur l’essentiel.
Les nouvelles technologies peuvent aider grandement à partager virtuellement avec ses proches éloignés le moment de la rupture du jeûne, et même s’unir pendant les prières des tarawihs.
L’équilibre nutritionnel est aussi la grande problématique de ce mois. L’oisiveté et l’ennui peuvent pousser les gens à consommer à outrance ou encore à grignoter tout au long de la soirée jusqu’au shour. C’est une attitude à éviter absolument. Les nutritionnistes conseillent dans ce sens de manger des aliments à digestion lente comme le blé, la semoule et le riz et les aliments riches en fibres, de consommer de fruits et légumes, les dattes et fruits secs (amandes, figues) aux lieux et places de la chebbakia ou de sellou qu’on peut consommer, si on n’arrive pas à s’en passer un jour sur trois. Boire dès la rupture du jeûne et en abondance, tout au long du soir pour hydrater son corps. L’OMS recommande à ce sujet de boire au moins 10 verres d’eau entre le ftour et le shour
Enfin, ne pas oublier de bouger. Une activité physique est conseillée une heure avant le ftour,