Des centaines d’experts de la Fondation Thonson Reuters ont réalisé une étude sur les villes les plus hostiles aux femmes. Ils ont sélectionné 19 des 31 mégapoles référencées par les Nations unies, et se sont basés sur quatre critères afin de donner un petit classement fort intéressant :
- Le risque d’être victime de violences sexuelles (harcèlement, agressions sexuelles ou viols). Et la pire ville pour les femmes dans ce cas-là est New Delhi, ex-aequo Sao Paulo, Le Caire et la ville de Mexico, ex-aequo avec Dhaka.
- La difficulté de l’accès aux soins (y compris les contrôles gynécologiques inexistants ou faibles, et le fort taux de mortalité maternelle). Dans le top 5, Lima se classe à la première position, suivis de Kinshasa, de Karachi, ex-aequo avec Le Caire, et de New Delhi.
- Les pratiques culturelles nuisibles pour les femmes comme les mutilations génitales, les mariages précoces ou forcés et l’infanticide des filles. C’est Le Caire qui se trouve à la première place, puis Karachi, Dhaka et Jakarta ex-aequo avec Kinshasa.
- Les difficultés d’accès aux ressources économiques telles que l’éducation, la propriété foncière ou d’autres formes de propriété, ou la finance (l’ouverture d’un compte bancaire ou l’accès à un crédit). Parmi les 5 pires mégalopoles au monde pour la gent féminine, on retrouve Kinshasa, suivis du Caire, de Karachi, de New Delhi et de Lima.