Nouvelles phobies branchées !

Phobique de quelque chose, on l'est tous à des degrés divers... Mais l'époque dans laquelle on vit a aussi introduit un lot de nouvelles phobies. Justifiées ou pas, elles nous empoisonnent un tantinet l'existence !

La nomophobie et autres dérivés

La “no mobile phobia”, entendez par là la crainte d’être séparé de son téléphone portable, vient de rentrer à son tour au panthéon des phobies. Exit alors la peur des araignées ou du noir, qui sonnent presque comme des psychopathies has been appartenant à une autre époque ! En effet, une étude britannique très sérieuse vient de corroborer ce dont on se doutait déjà : nous serions près de 60 % à ne pouvoir nous passer de notre GSM sans ressentir une véritable souffrance. Et certains pourraient même justifier de troubles divers, allant de la simple nervosité, au tableau symptomatique complet : tachycardie, tremblements, respiration courte, voire nausées, et attaques de panique. Oui, carrément ! C’est bien un reflet de la société actuelle d’hypercommunication, où la peur de perdre le contact avec les autres semble condamner à une mort sociale et cérébrale certaine. Et, pour les adolescents à l’identité encore mal définie, qui se voient à travers le regard des autres, cette privation apparaît d’autant plus insupportable… A noter que cette donne est encore venue s’accentuer avec la vague des smartphones, où Internet, ses réseaux sociaux, ses infos et jeux en ligne se taillent la part du lion. La connexion quasi-permanente aux nouvelles technologies, en général, est donc devenue une espèce de prolongement obligatoire de l’individu ; ce dernier ressentant l’équivalent de la douleur de se couper un membre, en cas de défaut. Pour savoir si on est gravement atteint, il suffit de scruter attentivement ses propres réactions : vous retrouvez-vous dans un état second lorsque l’usage du téléphone portable est interdit dans certains endroits ? Quand le réseau affiche une maigre petite barre ? Catastrophé après épuisement de votre crédit de SMS ? Aïe… En fac de médecine, on va bientôt avoir besoin de recycler d’urgence les praticiens sur ces problématiques ! â– 

En confiant la présidence à Yasmina Baddou, l’Association AMANI amorce une nouvelle phase de son engagement en faveur des enfants
Lumineuses, sereines, abondantes, les œuvres de l’artiste-peintre Bouchra Samodi se prononcent comme un clin d’œil à sa propre expérience
La Maroc aspire à devenir un hub médical pour l’Afrique, mais aussi à renforcer sa position en tant que destination
L'Association Nationale des Créateurs de Mode Marocains (ANCMM) a organisé, hier au complexe culturel d'Anfa à Casablanca, une conférence dédiée
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4