Nadia Larguet souvenir, souvenir

Nadia Larguet is back ! Elle signe un livre de photos-souvenirs à travers lequel elle revient sur ses plus belles rencontres. Le titre est "Entr'Act", en hommage à l'une de ses émissions phares.

FDM :La sortie du livre est prévue pour le jour de votre 40ème anniversaire. Vous aviez besoin de faire le bilan ?

Nadia Larguet : Honnêtement, je n’ai pas pensé le livre de manière à retracer ma vie ou mon “oeuvre”. D’ailleurs, au début, avec mon éditeur, on avait prévu de le sortir en fin d’année. Mais j’ai senti que je n’allais pas être prête, trop prise par d’autres événements. C’est après que l’idée du jour de mon anniversaire m’est venue, histoire de marquer le coup. Le but n’était pas spécialement de faire un bilan. Sincèrement, c’est un beau cadeau que je me fais, et que je fais indirectement à beaucoup d’autres personnes puisque je compte offrir la totalité des recettes à des associations caritatives.

Comment vous est venue l’idée ? déroulée ?

J’ai habité pendant longtemps à Casablanca et ce n’est que “récemment” que j’ai déménagé à Rabat. Un jour, je rangeais chez moi et je suis tombée sur une boîte dans laquelle il y avait plein de photos de moi avec des vedettes : Laurent Gerra, Franck Dubosc, Gad Elmaleh… Cela m’a rappelé que dans ma carrière à la télévision, j’ai eu la chance de recevoir ou de croiser un grand nombre de célébrités, et je trouvais dommage de laisser ces photos comme ça.

Comment s’est fait le déclic ?

C’est en tombant sur un cliché sur lequel je suis avec Gad Elmaleh à Essaouira en 1999. D’ailleurs, je tiens à le remercier pour avoir immédiatement accepté lorsque je lui ai demandé de me faire la préface. A côté de lui, sur la photo, il y avait un jeune homme handicapé sur son fauteuil roulant. A l’instant même, j’ai décidé que, quel que soit mon projet, toutes les recettes iraient à des associations. Après avoir eu ce déclic, je suis allée voir les éditions Art Point en leur disant que j’aimerais bien raconter des petites anecdotes liées à certaines de mes photos, ou tout simplement les souvenirs qu’elles évoquent pour moi ; le tout, accompagné de petites biographies des personnes qui apparaissent dessus.

Retrouvera-t-on la fraîcheur de Nadia Larguet et son côté un peu provocateur ?

Sur quelques anecdotes, oui. En tout cas, il n’y a aucun moment où je règle des comptes. Ce n’est pas du tout l’esprit du livre. Toutes les légendes sont donc plutôt sympathiques. Il y en a une centaine et j’ai tenu à les écrire moi-même. Elles me correspondent donc très bien. C’est très frais et très fluide. C’est light et ça me ressemble !

Pourquoi “Entr’Act”, alors que le livre parcourt vos années télé et celles d’après ?

Le livre contient effectivement plusieurs parties, dont celles consacrées au Festival International du Film de Marrakech, aux animateurs télé, aux sportifs ou encore aux humoristes. Alors pourquoi “Entr’Act” ? Tout simplement parce que c’est une émission de télévision qui a marqué les esprits et qu’on associe automatiquement à moi en tant qu’animatrice. Et puis, je trouvais que c’était un bel “hommage” à ce programme.

Quelles sont les photos qui vous ont le plus marquée ?

Très franchement, c’est celle avec Son Altesse royale le prince Moulay Rachid, qui m’a offert mon plus beau cadeau d’anniversaire en acceptant d’être photographié avec moi pour mon livre ; photo prise lors du dernier Festival International du Film de Marrakech. Sinon, il y a aussi celle avec Charles Aznavour, dans la légende de laquelle je raconte une anecdote assez rigolote. J’avais en fait demandé à faire une interview avec lui, mais on m’avait répondu que c’était impossible. A la dernière minute, on m’appelle quand même. Quand j’arrive devant lui, je ne suis ni maquillée, ni préparée – d’ailleurs, ça se voit – et je ne savais plus quoi dire. On a passé un moment très drôle. Lui qui avait tellement d’années d’expérience en a rigolé…

Les bénéfices seront donc reversés en totalité à des associations…

Oui, tout à fait. Nous avons imprimé 1.000 exemplaires, grâce à Perfect Production et à K-Films. Une partie est réservée aux partenaires ainsi qu’à la promotion. L’autre est constituée de 700 livres que nous allons vendre à 300 DH chacun. C’est très simple, mon objectif est de récolter 210.000 DH. Pourquoi je n’ai à aucun moment décidé à quelle association j’allais verser mes recettes ? Pour la simple et bonne raison qu’à l’heure actuelle, je ne sais pas combien nous allons en vendre en fin de compte. Si jamais nos objectifs sont atteints, je préfère choisir quatre petites associations pour lesquelles le don en nature pourra constituer un vrai bol d’oxygène.

Sinon, la télévision ne vous manque pas ?

Elle reste mon domaine de prédilection. Je suis une enfant de la télé et je ne sais faire que ça ! Mais honnêtement, quand j’allume mon poste et que je vois ce qu’on y diffuse, ça ne me manque pas du tout. Je trouve que notre programmation a régressé, alors qu’elle aurait dû aller de l’avant. C’est bien dommage. Pour nous qui avons vécu les belles années télé, c’est triste ! Je trouve aussi regrettable que les émissions en français aient pratiquement disparu de l’antenne, alors que les Marocains sont férus de langues.

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