Pourquoi le salon ?
Parce que j’y passe le plus clair de mon temps, entouré de mes livres et de mes films. Il me suffit d’un DVD pour me retrouver dans l’univers de Wes Anderson ou de David Fincher. Ce monde d’images et de créations cinématographiques est le mien, il me fascine.
Qu’est-ce qui fait sa particularité ?
Il est cosy, chaleureux et capte bien la lumière, ce qui me permet de passer des heures à écrire sans me fatiguer.
Qui s’est occupé de la déco ?
Moi-même ! On décore en fonction de ses goûts et de sa personnalité. J´aime bien le noir et le blanc, c´est apaisant. Je suis resté très influencé par mes 20 ans passés en Norvège : là-bas, les couleurs sobres sont très valorisées.
Que représentent les trois photos encadrées derrière vous ?
Ce sont des posters de films qui m’ont marqué : La Belle et la Bête de Jean Cocteau, Le voleur de bicyclette de Vitorio Desica et Les enfants du paradis de Marcel Carnet. Chacun d’eux est une source d’inspiration.
Quel souvenir marquant avez-vous ici ?
Quand j´ai fini le scénario de CasaNegra, j’ai collé toutes les scènes du manuscrit sur les murs. Les gens ne comprenaient pas le geste alors que pour moi, c’était une manière d’apprécier la continuité du film, de le voir se dérouler sous mes yeux d’une page à l’autre avant même qu’il ne soit tourné.