La mode africaine va illuminer Dakhla pour la 11ème édition du Festival international de la mode africaine (FIMA). Cela fait 20 ans que son fondateur et créateur Alphadi a monté cet événement qui rassemble des stylistes de talents de toute l’Afrique. Et cette année, le programme a une tonalité particulièrement exceptionnelle, comme le laisse entendre le styliste, ce 21 novembre, lors la conférence de presse à quelques heures de la cérémonie d’ouverture du festival organisé pour la toute première fois en dehors du Niger . « Pour moi, c’était tout naturel de venir célébrer les 20 ans du FIMA à Dakhla, explique-t-il à la tribune, puisque le FIMA est né dans le désert – Dakhla étant la porte du désert- et le Maroc a été le premier pays à nous soutenir », tenant à rendre hommage à feu le roi Hassan II et au roi Mohammed VI pour son soutien précieux. Sur scène, quatre invités venus pour l’occasion : Mohamed Laaraj, le ministre de la Culture et de la Communication, Lamine Benomar, Wali de la région de Oued Eddahab Dakhla, le célèbre styliste Pathé’o et A’Salfo, le leader de Magic System, groupe qui célèbre aussi ses 20 ans et qui promet d’enflammer la scène du FIMA lors de la cérémonie d’ouverture.
C’est avec une énergie incroyable qu’Alphadi clame haut et fort sa volonté de démontrer une nouvelle fois, la beauté de la mode et de la création africaine à travers un programme unique étendu sur 4 nuits. « La première est dédiée à la musique, la deuxième à la jeunesse via le concours de jeunes créateurs, top models, bijoutiers et maroquinier, détaille-t-il. La troisième aux stylistes panafricains et la dernière nuit à la mode du monde entier puisque elle sera dédiée aux créations de designers venus des 5 continents ». Et ce n’est pas fini car le FIMA, c’est aussi la première édition du salon Haské, un espace d’exposition destiné aux marques de mode, de beauté et service ainsi qu’un lieu d’échanges via ses Masterclass et conférences comme celle prévue sur « les facteurs clés dans la politique culturelle permettant de développer l’éducation de la créativité. Cas du Maroc et du Sénégal », ou encore une autre sur « les effets de leviers liés aux secteurs de la mode et de la beauté ? ». Ainsi, « Le Magicien du Désert » comme on surnomme Alphadi, est une nouvelle fois en train de montrer la force de la mode africaine qui, à tous les atouts, pour conquérir le monde.