« Une veritable éviction de la femme de la sphère économique », c’est le triste constat de Fouad Benseddik, membre du Conseil. Les chiffres sont sans appel. Le taux d’activité des femmes en milieu urbain a regressé de 28% il y a 20 ans à 17,4% actuellement. Bien qu’en surreprésentation dans le milieu ouvrier, elles représentent seulement 34% des postes à responsabilités. Le plafond de verre au niveau des salaires persiste toujours avec une rémunération correspondant à 85% de celle des hommes. Il s’agit là seulement des inégalités mesurables.
Les mieux loties doivent souvent composer avec le harcélement et la discrimination. Un fléau qui n’est que peu ou prou pris en compte par l’inspection du travail. Aucune donnée ou chiffre n’existe à ce sujet au Maroc.