Le couturier marocain Noureddine Amir s’imprègne d’un héritage et de savoir faire ancestraux marocains qu’il décline et renouvelle dans son travail. Telles des sculptures, les œuvres de Noureddine Amir trouvent leur genèse dans des matières brutes et organiques originaires du Maroc qui en déterminent les formes. “Laine, raphia, toile de jute et soie sont choisis avec soin, puis apprivoisés fil par fil avant de subir une métamorphose. Les matières et tissus sont teints au henné, à la peau de grenade sèche ou à l’indigo. Noureddine Amir donne vie à ces matières, en bousculant les codes. Le couturier, de renommée internationale, sublime la création artisanale marocaine en y apportant une véritable réflexion”. Ces mots de Moulim el Aroussi, philosophe et critique d’art résument parfaitement l’œuvre du couturier dont le travail a été remarqué par Pierre Bergé à l’occasion d’une exposition de ses œuvres à l’Institut du Monde Arabe à Paris en 2014. Pierre Bergé décide aussitôt de lui consacrer une exposition à la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent à Paris en 2016.
En 2018, Noureddine Amir est invité par la Chambre syndicale de la Haute couture française à participer au défilé Haute Couture de la Fashion Week à Paris qui se tiendra du 01 au 05 juillet. Cet évènement d’envergure internationale est la plus haute distinction pour un couturier.
Photo Jean Madeyski