Samir, étudiant.
â– Cette insatisfaction générale ne m’étonne pas puisque la mentalité marocaine est à mon avis anesthésiée. Et puis, la vie est chère ici, c’est une réalité. Mais au-delà des conditions de vie, c’est surtout une question de classes sociales. Tout dépend du quartier où l’on habite et de son train de vie. On aspire tous à accéder à une classe sociale supérieure en habitant dans une zone huppée. Mais le problème qui se pose, c’est que quels que soient les moyens qu’on met à sa disposition, l’être humain est un éternel insatisfait. Et puis, on a beau être riche ici, on trouvera toujours plus fortuné que soi.