Elles s’appellent myasthénie, sclérose en plaques, diabète de type 1, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite, maladie cœliaque, maladie de Crohn, psoriasis, etc. Ce sont les maladies auto-immunes qui touchent au Maroc près de 10 % de la population, principalement des femmes (75 %). Présidée par le Dr Khadija Moussayer, l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS) organise sa 9ème journée de l’auto-immunité, le samedi 23 novembre à l’hôtel Kenzi Tower de Casablanca, sous forme d’un colloque. L’objectif ? Faire le point sur la prise en charge des allergies et mettre en lumière les avancées scientifiques au niveau du diagnostic. Une journée qui sera également l’occasion de zoomer sur certaines maladies auto-immunes apparentées aux allergies comme la maladie de Churg et Strauss. Un sujet loin d’être anodin puisqu’au Maroc, les défis pour les patients sont encore nombreux. La spécialité d’allergologue n’est pas encore reconnue, les produits alimentaires ne sont pas toujours étiquetés et il n’y a pas de service hospitalier des maladies allergiques, comme le déplore le Dr Khadija Moussayer dans un communiqué, pointant également du doigt une autre problématique : « En cas de choc anaphylactique, le patient et sa famille sont démunis de toute solution à portée de main qu’est l’adrénaline auto-injectable (l’Epipen) que tout allergique grave doit avoir et qu’il peut s’injecter même à travers ses vêtements »…