Les « amazones » de Kadhafi

Du temps de son règne sans partage, Kadhafi s'est fait connaître dans le monde entier pour ses nombreuses particularités, dont celle de confier sa sécurité à une garde rapprochée de quarante femmes, surnommées "les amazones". Leur guide déchu, les anges gardiennes se sont volatilisées ; et avant de disparaître, certaines ont levé le voile sur une vérité monstrueuse. FDM a mené l'enquête...

Personnage loufoque et fantasque dont la folie a fait le bonheur de la presse internationale pendant 42 ans, Kadhafi a aussi été l’emblème de l’homme moderne, prônant l’émancipation de la femme. Avec l’interdiction du port du voile, de la polygamie et le libre accès des femmes à l’éducation ainsi qu’aux postes à responsabilité, la Libye a fait figure de pionnière en matière de droit des femmes pendant de nombreuses années, et il y a quelque temps encore, en dédiant le 34ème anniversaire de sa révolution aux femmes. Mais en 1983, le “guide” va encore plus loin dans son souhait d’émancipation de la femme et crée l’Académie militaire pour femmes. Désormais, sa garde rapprochée est constituée d’une troupe d’élite de quarante femmes, formées au maniement des armes et veillant jour et nuit sur lui… Du jamais vu. “Le leader libyen serait donc à ce point féministe qu’il en confierait sa vie à des femmes ?”, s’interroge le monde. Depuis la création de l’Académie militaire pour femmes, plus de 400 d’entre elles ont fait partie de l’armée personnelle de Kadhafi. Celles que l’on surnomme “les amazones” doivent répondre à certains critères pour faire partie des gardes du corps du leader libyen. Selon les nombreuses légendes, elles doivent être jeunes, belles, manucurées, maquillées, apprêtées, et doivent combiner à leur uniforme militaire des talons aiguilles. Mais pour être une “amazone”, il faut aussi être munie d’un certificat de chasteté et passer un test de dépistage du VIH… Jusqu’à leurs terribles révélations, personne ne pouvait comprendre pareilles exigences pour faire partie d’un corps de l’armée. Mais en août 2011, alors que Kadhafi est en fuite depuis des mois et qu’il se terre quelque part en Libye, cinq “amazones” décident de briser la loi du silence en se confiant à une psychologue, Seham Sergewa. Sur la base de leurs témoignages, celle-ci porte plainte contre Kadhafi auprès de la Cour Internationale de Justice. â– 

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