Que ferions-nous sans les femmes ? Au moment où l’on patauge par ici pour définir le viol et lutter contre le mythe de la victime parfaite, une auteure conservatrice (comment pourrait-il en être autrement ?) américaine déclare le vendredi 12 décembre, sur CNN, qu’un viol secondaire à un état d’ébriété constituait une leçon pour ces jeunes filles débridées qui ne sont pas “assez intelligentes pour rester sobres”.
Rappelons que le phénomène de viol dans les campus universitaires sévit gravement aux États-Unis, et qu’une loi sur le consentement sexuel vient d’être votée en Californie.