Candidement, l’héroïne explique qu’elle préfère la “chair vraie” à la “chair fraîche”. Elle bouscule les codes, dénonce “les modes d’emploi du sexe” qui prétendent nous apprendre comment jouir, nous mettant toutes et tous dans le même moule. Elle raconte, avec des mots crus, la jouissance qu’elle éprouve en étant objet entre les mains de son amant, sculpteur de métier. Le corps, les corps, les anatomies ont une belle présence dans ce roman. L’auteur explique magnifiquement combien un corps peut être beau dans l’intimité et laid dans l’“extimité”. Les fantasmes ont la parole. Une interrogation sur l’amour, le sexe, les relations humaines toute en subtilité. Une lecture plaisir qui mérite le détour.
Editions Finitude. L.A.