Suite au récent rapport du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l’Association de lutte contre le sida (ALCS) et Coalition PLUS, appellent à investir dans les systèmes de santé communautaires afin de mieux lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Dans ce rapport, il a notamment été mis en avant que plusieurs pays à revenu faible et intermédiaire ont dû s’appuyer sur les agents de santé et notamment les agents de santé communautaire dans le contexte du Covid-19 pour assurer la continuité des soins. Au Maroc, l’ALCS a été autorisée à distribuer les antirétroviraux aux personnes vivant avec le VIH sur leur lieu de résidence, ce qui a permis de maintenir dans le soin de nombreux patients, notamment ceux vivant dans des zones reculées.
Grâce au fonds d’urgence mis en place par Coalition PLUS avec le soutien de ses principaux bailleurs, l’Association de lutte contre le sida a maintenu les services liés à la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), des hépatites et du VIH/Sida. Le dépistage du VIH a également continué d’être pratiqué.
Dans ce sens, l’ALCS et Coalition PLUS, appellent à mantenir les efforts dans la lutte contre les pandémies, pour ne pas perdre les acquis des dernières décennies, en matière de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi qu’à développer et à soutenir une approche intégrée des systèmes de santé, à renforcer le financement des systèmes de santé communautaire -garantissant l’accès à la santé de tous- ou encore à reconnaître ce système de santé communautaire en tant que structure complémentaire du système public.