La première demande d’inscription des Gnaoua sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO a été introduite en 2009. Il a fallu 10 ans de persévérance, de plaidoyer et de conviction pour fédérer, argumenter et convaincre. Durant les 20 dernières années, les Gnaoua ont pu s’affirmer, s’exporter, notamment grâce au Festival Gnaoua et Musiques du Monde organisé depuis 23 ans sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Cette inscription donnera encore plus de force au travail réalisé jusqu’à ce jour, afin d’adopter les mécanismes nécessaire pour préserver ce patrimoine et permettre sa transmission entre les différentes générations.
A l’occasion de ce grand événement, une délégation de Gnaoua a fait le déplacement à la capitale colombienne. Elle est menée par Maâlem Abdessalam Alikane, président de l’association Yerma Gnoaua et directeur artistique du Festival Gnaoua et musiques du monde d’Essaouira.
L’art Gnaoua se rajoute ainsi à six autres éléments du patrimoine marocain déjà inscrits la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, à savoir : « L’espace culturel de la place Jemaa el-Fna », « Le Moussem de Tan-Tan », « La diète méditerranéenne », « La fauconnerie », « Le festival des cerises de Sefrou », « Les pratiques et savoir-faire liés à l’arganier » et la « La danse Taskiwin ».