Après le « développement social » « initiatives d’autonomisation économique de la femme marocaine » et la « création de l’entreprise féminine », le Prix Tamayuz qui vient d’être lancé mise sur « initiatives en faveur de la femme rurale ». Les actions innovantes dans le domaine du développement social qui œuvrent pour la promotion des droits et de la situation de la femme rurale seront récompensées. Les conditions ? Une seule : être marocain. Les projets peuvent émaner de personnes, d’instances civiles ou d’institutions national. Les candidats ont ainsi jusqu’au 28 mai pour déposer leur dossier. A la clef, 130 000 Dhs pour le premier prix, 100 000 Dhs pour le deuxième et 70 000 Dhs pour le troisième prix. Si l’autonomisation contribue à éliminer les obstacles institutionnels qui empêchent les individus d’accéder aux opportunités de développement, elle vise à soutenir l’accès des femmes à la richesse, aux ressources et aux droits et à promouvoir leurs capacités et leurs compétences en vue d’en faire des partenaires actifs et efficaces dans les stratégies et programmes de développement, a expliqué la ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social, Bassima Hakkaoui présente lors de la cérémonie de lancement. Ministre qui en a profité pour revenir sur le rapport national sur « L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles dans les zones rurales », présenté par le Maroc au début du mois de mars, lors de la 62ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies à New York. L’enseignement de ce texte ? La nécessité d’accélérer le développement du monde rural et de promouvoir l’équilibre territorial, à travers une série de mesures visant à améliorer les conditions de vie de la population et leur accès aux services de base.
(Avec la MAP)
