Ce sont de puissantes voix féminines qui ont résonné à Jazzablanca, mercredi 3 juillet. La première : la magnifique et impressionnante Calypso Rose. Du haut de ses 78 ans, la chanteuse des Caraïbes est toujours aussi énergique et a fait vibrer le public, venu nombreux devant la scène Anfa de l’Hippodrome Casa–Anfa. La Grande Dame a ainsi enchaîné ses titres phares comme « Calypso Blues », « Calypso Queen » ou encore « Leave me alone », tout en faisant, de temps en temps, quelques déhanchés ! Une artiste épatante mais surtout engagée qui se sert de rythmes entraînants pour faire passer des messages forts. « Si votre mari avec qui vous avez vécu pendant des années et pour qui vous avez sacrifiez votre jeunesse vous quitte, ne pleurez pas. Trouvez un homme plus jeune que lui. Et que vous ! », a-t-elle entre deux chansons.
Sur la scène Samsung, c’est la sensuelle Judi Jackson qui a pris le relais avec sa voix suave. Fille spirituelle de Nina Simone, ce n’est pas pour rien qu’elle lui dédie un album avec lequel elle hypnotise le festival de son charisme naturel, comme la mettent si bien en valeur les organisateurs dans un communiqué.
A quelques pas de là, la scène Le Roof qui a accueilli, le temps d’une soirée, la Djette égyptienne Bosaina. Chanteuse, auteure-compositrice, productrice, conservatrice d’art, actrice et modèle, cette artiste-là maîtrise tout à la perfection. Derrière ses platines, elle a offert un set coloré riche en sons jazz, soul, musique industrielle et hip hop.
Crédit photos @SifeElAmine