junior – bébé – ado

Mon enfant de presque 4 ans est agressif avec moi quand je vais le chercher à la sortie du jardin d'enfants. Il cherche à me frapper, à m'atteindre physiquement. Que cache ce comportement ? Comment réagir ?

â–  Il faut rester calme et maîtriser sa propre colère devant ce comportement déstabilisant de la part d’un tout petit. Si on perd ses moyens et qu’on se met à crier ou à riposter à son agression par des coups, on ne lui offre pas un modèle positif. Si on se laisse faire, on le déstabilise. Un enfant ne peut pas se sentir en sécurité s’il constate que les personnes censées le protéger se laissent malmener sans réagir. S’il agit ainsi, ponctuellement, c’est probablement qu’il ne  désire pas rentrer immédiatement à la maison. Il est en pleine action, a un projet de jeu en tête et il a été interrompu, ce qu’il ne comprend pas et ne tolère pas. Si ce comportement se répète, il est probable que l’enfant traverse la phase  de : “Je grandis, je m’affirme en m’opposant. Plus c’est spectaculaire, mieux c’est !”. En règle générale, l’heure du départ du jardin d’enfants se prépare. Idéalement, elle doit s’effectuer à heure fixe. Ainsi, le personnelde la maternelle  peut être mis à contribution et aider l’enfant à anticiper le retour à la maison. S’il est absorbé dans une activité donnée juste avant l’arrivée des parents, la maîtresse pourra le prévenir qu’il devra s’arrêter, mais lui assurer qu’il pourra reprendre et poursuivre le lendemain. Il est déconseillé que le personnel intervienne dans la relation parentsenfants. Quand les parents sont là, il doit leur passer le relais.

â–  La plupart des enfants qui n’arrêtent jamais sont juste plus toniques que la moyenne de leurs congénères. Il serait indiqué d’avoir l’avis d’un professionnel quand l’enfant cumule des gestes gratuits, inutiles, répétitifs ; s’il ne peut
pas rester assis plus de trois minutes ; quand on lui demande de faire une chose qu’il oublie dès qu’il se lève pour s’exécuter ; quand il est incapable d’accorder plus de cinq minutes d’attention à une activité donnée, même quand il s’agit d’une occupation plaisante et non contraignante. Les spécialistes, notamment les psychologues et pédopsychiatres, disposent de tests pour évaluer l’hyperactivité. Avant de proposer une médication à l’enfant, on peut l’aider à gérer le trop
plein d’activité en aménageant des moments de calme et de relaxation après chaque pic d’excitation. Il existe des ateliers de yoga pour enfants qui leur apprennent à se relaxer. La relaxation n’est pas l’apanage des adultes ! La musique, la lecture, font aussi partie de la panoplie des outils qui peuvent aider. Il suffit de trouver l’art et la manière de les introduire dans le quotidien des enfants dits turbulents, taxés un peu trop vite d’hyperactivité.

â–  Vouloir faire comme ses amis à 14 ans est normal. A cet âge, on se cherche un modèle : une actrice, une chanteuse, une amie. L’attitude de cette adolescente n’est pas condamnable a priori. A moins que les parents aient noté une influence néfaste (sécher les cours, fumer, voler, etc.), auquel cas il faut intervenir. Autrement, mieux vaut cultiver la tolérance face à cette identification qui n’est que temporaire, comme le noteront les parents par la suite. Si cette amie est très importante pour cette ado, la maman doit essayer de lui trouver des côtés positifs et les valoriser. Quand l’ado constatera que les parents ne cherchent pas à dénigrer son choix, ni à mal juger son amie, elle acceptera de discuter de l’éventuelle influence que sa camarade a sur elle. Ce sera l’occasion de lui laisser entendre que vous apprécieriez beaucoup que des traits qui lui sont propres prennent le dessus. La discussion autour de ce qu’elle aime particulièrement chez des personnes de l’entourage l’aidera à comprendre que ce que nous aimons chez les autres, c’est ce qui les rend uniques à nos yeux ; et que ce qui rend chacun unique vient de l’intérieur.

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