La Moudawana, bien que révisée en 2004, présente encore des failles notables, notamment en matière de polygamie et de droits des femmes. Alors que des mécanismes de contournement permettent à certains maris de s'affranchir des normes établies, la nécessité d'une réforme en profondeur se fait de plus en plus pressante. Militantes et juristes plaident pour une refonte des dispositions afin d'assurer une réelle égalité de genre au sein des relations familiales.