Son hipster lifestyle
“Puisque la pauvreté est de rigueur chez les hipsters, je crois que le fait d’avoir fait le tour du monde avec très peu d’argent est le meilleur exemple que je puisse donner. Tout le monde crois que je suis plein aux as ! Mais je suis simplement inscrit sur Couchsurfing.com, un réseau d’hébergement de particulier à particulier, et après avoir “prêté” mon canapé à maintes reprises, certains de mes hôtes m’ont simplement rendu la pareille.”
La culture hipster selon lui
“Pour moi, la culture hipster a perdu de son aura. Aujourd’hui, on s’éloigne de plus en plus de son essence et le côté élitiste est devenu omniprésent. Les hipsters mangent bio, fréquentent des lieux branchés, sont ultra-connectés et côté mode, ils sont tous identiques : jean retroussé, baskets funky, barbe, tatouages… À force de chercher à se démarquer, les hispters 2.0 sont devenus des clones ! Moi, si je croise un mec qui porte les mêmes pompes que moi, ça me rend malade !”
Sa hipster touch
“Dans le cadre de mon travail de photographe, que j’ai appris sur le tas, je crois que je suis un OVNI. Je suis à la recherche permanente de personnes qui se distinguent du lot de par leur look, qui osent mélanger les styles, les couleurs… Je les trouve touchantes. Par exemple, ces derniers temps, je me suis beaucoup intéressé à ce que j’appelle les “pyjellabas”, les jellabas en matière de pyjama imprimée léopard, Apple ou Hello Kitty. Mais j’ai arrêté dès lors que la chaîne Al Jazeera s’est intéressée au phénomène qui, par conséquent, allait attirer d’autres potentiels artistes. J’aime être à contre-courant.”