En effet, les femmes continueraient encore majoritairement d’assumer les tâches domestiques, en particulier dans les pays en voie de développement où la scolarisation a fait de grands progrès, mais où le monde du travail échappe encore à la règle en matière de genre. Plus souvent au chômage que les hommes, les femmes sont aussi très présentes dans l’économie souterraine. Quant à celles qui travaillent dans un cadre légal, elles souffrent encore et toujours de discrimination dans les salaires et l’avancement. A titre d’exemple, la Banque mondiale évoque les agricultrices qui cultivent des parcelles plus petites et pratiquent des cultures moins rentables, ou encore la petite taille des entreprises dirigées par des femmes dans des secteurs de surcroît peu fructueuses. “Les femmes supportent une part disproportionnée des responsabilités domestiques et familiales et par conséquent, des coûts fixes élevés quand elles monnayent leur travail”, explique le rapport. Z.I.L.