Vendredi 3 novembre. À 11h44. C’est l’heure à partir de laquelle les femmes travaillent gratuitement jusqu’à la fin de l’année en France, d’après les calculs du collectif féministe « Les Glorieuses ». Alors, pour marquer le coup, le mouvement appelle à copier les Islandaises qui, l’an dernier, ont arrêté de travailler pour demander enfin l’égalité de salaire entre les femmes et les hommes. Dans l’Hexagone, l’écart s’élève à 15,8%, selon les données de l’Eurostat. Concrètement, les femmes travaillent « bénévolement » 39,7 jours ouvrés… Alors pourquoi continuer de travailler ? En Islande, le mouvement Women’s day off, a été très suivi, et a vraisemblablement porté ses fruits : cette année, un projet de loi qui impose l’égalité salariale entre les sexes dans les entreprises et services publics a vu le jour !
Et au Maroc ?
Dans le royaume, la différence de salaire entre les hommes et les femmes est… de près de 17%, d’après la Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF) et OCP Policy Center qui ont publié une étude en mars 2017. Autres informations de ce rapport au Maroc : les femmes sont, pour beaucoup, employées dans des secteurs à faible productivité, pour occuper des postes peu qualifiés et faiblement rémunérés…