Clope : les femmes se révèlent plus rétives à stopper !
De nombreuses études le démontrent : l’accoutumance au tabac s’accroît chez le beau sexe, et ce, pas seulement sur la base de la dépendance purement physique à la nicotine. De fait, la petite “cancérette” au bout incandescent continue de faire des ravages sur la santé, la poche, et surtout sur l’imaginaire féminin. Comparativement aux hommes, on a un mal fou à envisager l’idée de se passer de cette “compagne” des moments de blues, de joie ou de stress. Affectivement, et artificiellement, reliée à ce cordon ombilical empoisonné, la fumeuse se repaît de volutes et ignore les mises en garde répétées de la communauté scientifique qui ne cesse d’agiter les risques incalculables de cette habitude nocive : cancers variés, maladies cardiovasculaires, baisse drastique de la fertilité, etc. Car, en terme de communication, les efforts de l’industrie du tabac, de mieux en mieux ciblés sur les femmes des pays en développement, ont porté leurs fruits : sur la cigarette se greffe habilement l’enjeu de l’émancipation féminine, après des siècles d’asservissement aux hommes. Egalité des genres, outil de communication et d’intégration pour élites branchées, image de la femme active et maîtresse de sa vie, le piège s’est refermé de manière parfaite sur ses victimes ; ou comment atteindre l’insoutenable légèreté de l’être avec des “light” aussi plombées que les autres… Rajoutez à cela le spectre d’une prise de poids importante lors du sevrage, et la boucle est bouclée. Résultat : quand Monsieur a pris la décision sans appel d’écraser de rage son paquet de cigarettes, après s’être retrouvé comme un idiot à minuit à en chercher dans toute la ville, Madame, elle, continue d’inhaler quotidiennement ses 4.000 substances toxiques, parfois même lestée d’un gros ventre de femme enceinte ! Sans d’ailleurs être à une contradiction près : ne dépense-t-elle pas des fortunes en cures de rajeunissement, crèmes antirides et tutti quanti, tout en oxydant avec application, et faisant vieillir avant l’âge, toutes les cellules de son organisme ? Si. On est malades et accros car un lavage de cerveau mondial nous incite à croire que ce petit prolongement mortel au bout de nos doigts est indispensable à notre équilibre émotionnel de nana… â–