Good job Réda Dalil !

Dans une ambiance feutrée et conviviale, les invités de la 5ème édition du Prix littéraire de La Mamounia se sont donné rendezvous, le 20 septembre dernier, afin de découvrir l'ouvrage qui a fait l'unanimité auprès des sept membres du jury cette année : "Le job", de Réda Dalil...

Les huit ouvrages sélectionnés ont étéédités entre juin 2013 et mai 2014, etécrits par des auteurs marocains enlangue française. Ce nouveau cru littéraire aconsacré l’oeuvre de Maï-Do Hamisultane,“La Blanche”, éditée à La Cheminante ; “LeJob”, de Réda Dalil, aux éditions Le Fennec ;“Nos plus beaux jours”, de Moha Souag, auxÉditions du Sirocco ; “La Liste”, de Naïma LahbilTagemouati, aux éditions Le Fennec ; “Aucafé des faits divers”, de Bouthaïna Azami, auxéditions La Croisée des Chemins ; “Les tribulationsd’un intérimaire”, de Mustapha Bouhaddar,aux éditions Mon Petit Éditeur ; “31février”, de Hafid Aboulahyane, aux éditionsPlon ; et “Ordonnances & Confidences”, deReem Laghrari Benmehrez, aux éditions LaCroisée des Chemins.And the winner is… “Le Job”. “Je suis trèsheureux de participer à cette cérémonie. Je suisparticulièrement ému par ce prix que je dédie àtous les auteurs en lice pour cette 5ème édition duPrix littéraire de La Mamounia, qui le méritenttout autant que moi”, a déclaré Réda Dalil.“Le Job” est une réflexion sur la déchéancesocio-économique des jeunes marocains.C’est l’histoire de Ghali, un Casablancaisqui peine à trouver du travail malgré ses diplômes et une volonté inébranlable des’en sortir. Au fil du temps, il perd espoir maiss’accroche à un mirage comme à une bouéede sauvetage : un job que lui fait miroiter ladirectrice d’un cabinet de consulting quipromet de le rappeler suite à un entretiend’embauche. Mais il n’en est rien. Au fil du temps, “Le Job” devient une obsession pourGhali, qui plonge dans un tourbillon d’angoisselatente et de désespoir affiché. Celuicitraverse la vie avec pour épée de Damoclèsle risque de tout perdre à tout moment. Sansparents fortunés, sans bouée de sauvetage,notre héros sait qu’il ne bénéficie pas d’amortisseursen cas de chute. Ghali doit composeravec quelques kopecks qui se consument àune vitesse vertigineuse.“Tout se passe comme si sa déchéance étaitinscrite quelque part, désirée par une volonté supérieure.J’aime confronter mes personnages à cetype de déterminisme. Ghali a beau se débattre,consentir des efforts herculéens pour s’extirperde l’ornière qui l’enserre, rien n’y fait, on a décidépour lui qu’il ne s’en sortirait pas aussi facilement.Philosophe, il endure, mais continue àrêver d’une embellie”, explique Réda Dalil.Les sept membres du jury, Christine Orban,Douglas Kennedy, Adil Hajji, MohamedNedali, Rachid O., Alain Mabanckouet Vincent Engel, ont remis à Réda Dalil leprestigieux trophée de la 5ème édition du Prixlittéraire de La Mamounia ainsi qu’un chèqued’une valeur de 200.000 DH établi par la RoyalAir Maroc, partenaire officiel de l’événementpour la deuxième année consécutive. â—†

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