Il y a quelques jours, était diffusé sur Arte un reportage écrit et commenté par Frédéric Mitterrand sur Cheick Zayed avec pour toile de fond l'immense richesse des Emirats Arabes Unis. Jusque là tout va bien… Mais une phrase ressort du lot et nous fait grincer des dents:
« Amateurs de révolutions, passez votre chemin. C’est Prada, Nissan et Apple qui ont gagné. Et même les petites putes marocaines qui traînent dans les bars des grands hôtels, comme les nounous philippines qui gardent des gamins russes, espèrent toucher un jour le ticket gagnant qui fera enfin fumer leurs cartes de crédit. »
Une phrase qui n'a pas échappé aux téléspectateurs marocains mais aussi à quelques médias occidentaux, dont le site web belge le vif.be souligne ainsi "Au final, Cheikh Zayed, une légende arabe s'affiche comme un essai éclairant, parfaitement maîtrisé, dans lequel Mitterrand ne s'accorde qu'un étonnant "petites putes marocaines dans les hôtels" en dehors des clous d'une narration globalement sage, mais passionnante, consacrée à un homme politique à part, pleuré par Jacques Chirac à sa mort en 2004.
Merci Frederic Mitterrand de faire ainsi briller l'image du Maroc et de véhiculer des clichés aussi peu reluisants sur les femmes marocaines.