En 2014 elles étaient 130 millions. Malgré les campagnes de sensibilisation aux dangers de l’excision, 70 millions de fillettes sont venues grossir un nombre déjà très inquiétant. Une augmentation liée selon les responsables de cette enquête à la croissance démographique des pays concernés. Parmi les populations les plus touchées, on compte celles de la Somalie (98%), de la Guinée (97%) et du Djibouti (93%). L’Indonésie n’est pas en reste, même si les chiffres n’ont pas été fournis. Le rapport a néanmoins ajouté que ces traditions barbares étaient en diminution dans trente Etats, citant le Libéria, le Burkina Faso et le Kenya en exemple. Certaines collectivités tendent à renoncer à ces pratiques. La scolarisation y est pour quelque chose, car elle permet d’ouvrir les yeux sur ce fléau et tous les risques qu’il comporte (infection, décès par septicémie, transmission de maladies…). Pessimiste à raison l’UNICEF a indiqué que l’excision continuerait d’augmenter dans les 15 années à venir et ce malgré les avancées de la sensibilisation. Sur ces 200 millions de petites filles, 44 millions n’ont pas plus de 14 ans et beaucoup ont été excisées avant d’atteindre leur 5ème année.