Les résultats de l'enquête ont été révélés par le procureur de la République de Marseille, jeudi 26 mars, lors d'une conférence de presse. "A ce stade, rien ne permet de dire qu'il s'agit d'un attentat terroriste", a ajouté le procureur.
L'enregistrement des voix dans le cockpit permet aujourd'hui d'affirmer que le copilote s'était enfermé, seul dans le cockpit, et que c'est volontairement que celui-ci aurait fait descendre l'avion,en profitant de l'absence du commandant de bord. "A ce moment-là, le copilote est donc seul aux commandes. C'est alors qu'il est aux commandes que le copilote manipule les boutons du flight monitoring system pour actionner la descente de l'appareil. L'action ne peut être que volontaire", a déclaré le procureur de la République. "Le copilote, par une abstention volontaire, a refusé d'ouvrir la porte de la cabine au commandant de bord et a actionné le bouton commandant la perte d'altitude."
Des cris retentissent au "dernier moment". "Je pense que les victimes ne se sont rendu compte de la situation qu'au dernier moment, au tout dernier moment. Dans la bande, les cris interviennent juste au dernier instant", précise le procureur.
La piste de l'attentat n'est pas privilégiée, car à ce jour, on ne dispose "d'aucun élément qui milite en faveur d'un attentat terroriste", affirme le procureur.
Petite précision du procureur, le copilote s'appelait s'appelait "Andreas Lubitz"… un allemand, âgé de 28 ans.