Démantèlement d’un réseau qui « transformait » des Syriens en Brésiliens.

Après huit mois d’enquête, la police de Rio a démantelé cette semaine un réseau qui a permis à 72 Syriens d’obtenir des documents officiels brésiliens en falsifiant les registres de l’administration.

Dirigé par Ali Kamel Issmael, un Syrien de 71 ans qui a un visa permanent au Brésil, ce réseau permettait aux réfugiés d’obtenir illégalement certificats de naissance, cartes d’identité, cartes d’électeur et passeports, rapporte l’agence d’informations Brasil.

Le chef de ce réseau a pu compter sur la complicité de deux fonctionnaires de l’état civil de Rio de Janeiro, lesquels se chargeaient d’arracher les pages des registres des naissances des années 60 et 70 afin de les remplacer avec les nouvelles identités, précise l’agence.

La majorité de ces 72 « Syriens-Brésiliens » ont été enregistrés entre 2012 et 2014, dont la propre femme d’Ali Kamel Issmael, Basema Alasmar, qui a été arrêtée. Celui-ci en revanche comparaîtra libre devant le tribunal en sa qualité de résident légal.

La police de Rio soupçonne les « Syriens-Brésiliens » d’avoir quitté le pays car seuls 39 d’entre eux disposent du CPF, un document officiel obligatoire au Brésil pour la moindre transaction, comme l’achat d’un téléphone portable.

Selon la chaîne de télévision Globo, 17 de ces faux Brésiliens ont demandé un visa pour les Etats-Unis avec leurs documents falsifiés.

« Nous travaillons pour connaître leur destination et nous pourrions avoir recours à l’aide d’Interpol pour les localiser », a expliqué à l’agence Brasil, le commissaire Aloysio Falcao, en charge de l’enquête.

Cette affaire est une nouvelle source de préoccupation alors que le pays s’apprête à accueillir les jeux Olympiques à Rio cet été.

« La sécurité nationale est en jeu », a souligné M.Falcao, ajoutant que la police a demandé l’annulation des passeports concernés.

Le Brésil, où vit une grande communauté syrienne catholique, a 2.097 réfugiés syriens depuis le début de la guerre civile en 2011 mais la plupart n’y trouvent pas de travail et préfèrent aller en Europe.

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