A l’approche de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, qui a lieu le 25 novembre, le collectif de femmes journalistes françaises « Prenons la Une » a alerté le milieu de la presse contre l’utilisation de termes inappropriés par les médias quand ils parlent du sujet. En effet, pourquoi parler de « crime passionnel » ou encore de « drame conjugal » qui ont tendance à minimiser l’acte de l’agresseur ? De plus, ces termes n’ont aucune valeur juridique dans le code pénal. Porte parole du collectif, Audrey Lebel a aussi dénoncé les titres dérisoires que la presse donne parfois à certaines affaires comme « Le boxeur cocu met sa femme KO » ou encore « Papy Marcel jugé pour crime passionnel », qui finissent par induire que les femmes sont responsables de leur agression. Ce groupe de journaliste a donc présenté onze recommandations pour les rédactions et les a appelées à privilégier les termes « meurtre conjugal » ou « meurtre par le partenaire intime ».