Ces jeunes filles sont des pionnières. Il y a encore quelque temps, faire du vélo en Afghanistan était inimaginable. C’est à l’aube dans Kaboul endormie que ces jeunes athlètes, membres de l’équipe féminine de cyclisme afghane, enfilent leur casque et se mettent en selle, pour éviter les insultes. « Je sors à 4h30 du matin pour que mes voisins ne sachent pas que je vais faire du vélo. Quand je m’entraîne, j’entends ce qu’on me dit pour essayer de m’humilier. Mais ils ne peuvent pas m’arrêter », explique Frozan Rasooli, membre de l’équipe de cyclisme d’Afghanistan.
C’est il y a trois que la pratique du vélo a commencé à se développer dans le pays, sous l’impulsion d’une cycliste américaine. Le rêve de ces jeunes filles aujourd’hui est de participer aux jeux olympiques de Tokyo en 2020 malgré les risques encourus. Leur entraîneur a récemment été victime d’une tentative de kidnapping.
