Cafouillages au lit : le grand bêtisier

Même quand on est bien parti pour atteindre le septième ciel, un rapport sexuel peut foirer sur une fausse note ! Le détail qui tue met le drapeau en berne et glace la libido. Revue de nos ratés sous la couette, histoire de ne pas les reproduire !

Hygiéniquement incorrect

“Même s’il est très en forme lematin, je ne suis pas très fan descâlins au saut du lit. Comme il serefuse à bouger de sa place pouraller se brosser les dents, sonhaleine chargée est totalementrédhibitoire pour les baisers…”Asma, 35 ans

Si un corps à corps échevelé est souventsynonyme de sudation et d’odeurs corporellesintimes, certaines fragrances ne passentpas… Et pour cause ! Lorsque la raisonn’est autre qu’une hygiène défaillante,on a nettement plus envie de traîner sonpartenaire sous la douche que de mettresensuellement le nez sous des aissellesqui ne sentent pas la rose. Par ailleurs, unbaiser techniquement parfait auxrelents de dîner de la veille…Désolée, mais ça ne le faitpas. A partir de là, mêmeen esquivant l’aveudirect (“Tu pues dubec”… ou d’ailleurs !),les ébats passionnelscensés s’ensuivre enseront fatalementcontrariés : soit simulés,soit abrégéssous un quelconqueprétexte. Pas très élégantnon plus, le méchant ventlâché au moment d’un changementde position, qui risque de faire unpeu brouillon dans un contexte de préliminairesromantiques… En ce qui concerneles dames exhibant des mollets velus defootballeuse, mettez-vous en tête quevotre conjoint n’a pas une folleenvie de se retrouver avec une“Ronaldinha” dans son lit.Ne comptez donc pastrop sur lui pour vouscaresser dans le sensdu poil !CONDUITE À TENIR : côtéperso, procéder à defréquents check-upP.P. (Poils/Propreté).Pour un corps à corpsavec le grand échalas unpeu limite sur l’hygiène, onchante les vertus de l’amourmousseux et glissant dans un bain.Petits rots digestifs et pets involontairesseront par ailleurs dédramatisés avec unebonne dose d’humour et de complicité !

“Aïe, tu me fais mal !”

“Il aime pratiquer l’amour versionmusclée et un peu hard. C’estainsi qu’un jour, en plein ébat, jeme suis retrouvée projetée sur lamoquette. Lui a beaucoup ri, moiun peu moins… j’y ai gagné pasmal de bleus !” Imane, 37 ans

Les bras en croix, les jambes disposées selonun angle bizarre, on croule sous les centkilos d’un chéri obèse qui prend nos gémissementsd’asphyxie pour l’expression d’unorgasme intense… Et pourtant, on n’étaitpas adepte du sado-masochisme à la base, eton n’est d’ailleurs jamais venue à bout des“Cinquante nuances de Grey” ! Mais dans lefeu de l’excitation, on ne fait pas obligatoirementattention au confort de l’autre. Ainsi,l’amour débridé n’étant pas toujours une safepratique, une soupe de langues peut vite virerà la morsure fatale ; et une levrette, en “assommage”sur le mur d’en face, en raison decoups de boutoir administrés à l’aveuglette.Et sachez-le, celle ou celui qui en fait les fraisne tarde pas à jeter un froid en interrompantnet les festivités. Un ange passe, puis deux…Difficile ensuite de réchauffer l’ambiancelorsque la victime des ardeurs mal placéesvous toise avec ressentiment !CONDUITE À TENIR : si on n’a pas un profilde sportive ou encore l’âge et les articulationsqui vont avec, mieux vaut peut-êtreéviter les positions acrobatiques du KamaSutra, susceptibles de réveiller brutalementune sciatique… Avant de se lancerdans les grandes manoeuvres, y aller pianopiano, le temps de tester le degré d’acceptabilitédu partenaire*

“Chéri, concentre-toi un peu !”

“Je suis toujours stressée parmille choses du quotidien qui meparasitent la tête. Il m’arrive del’énerver profondément lorsque,en plein milieu d’une étreintecoquine, je lui sors un truc dugenre : “Il ne faut pas qu’on oubliede passer faire la révisiondes dix mille kilomètres pour lavoiture !” Nadia, 33 ans

En théorie, lorsque les choses “sérieuses”commencent, on débranche ses autres prisessecteur et on instaure une seule et uniqueconnexion : celle avec le corps de l’autre. Or, en pratique, l’un des deux peut s’employer àbriser le charme parce qu’il ne réussit pas à“rentrer” mentalement dans le rapport. Casde figure le plus courant : les problèmesde boulot qui s’invitent dansla partie de jambes en l’air ;ou encore un flash infode dernière minute surBFM TV qui interpellele ou la distrait(e) quine peut s’empêcherd’y aller de son petitcommentaire. Pireencore, le téléphonequi sonne, ou bébé quibraille dans la chambred’à côté… Vite, on enfileun peignoir sur sa nudité enplantant, au passage, le conjointdéconfit. Il est entendu que le désirfragile ne peut s’accommoder de telles incursionsterre à terre qui le mènent droit versune mort programmée.CONDUITE À TENIR : se taire et se détendreun minimum pour accueillir le plaisir.On pense à ses lèvres sur sa peau et à riend’autre. Point barre.

Du manque de tact…

“Alors que nous étions en pleinébat, j’ai senti monter l’orgasmeet il faut croire que j’ai pousséune sorte de grognement montédu tréfonds de mon être. Je nem’en suis pas rendu compte,tout à mon plaisir, mais lorsquemon mari a éclaté de rire, perchéau-dessus de moi, ça m’a stoppéenet dans mon élan. J’étais vexéecomme un poux. Plusieurs annéesaprès “l’incident”, il en ritencore… moi pas !” Camelia, 41 ans

Certes, on peut avoir de l’humour à revendre,mais à certains moments clés du rapport, éclaterde rire a des chances de casser la nécessairetension inhérente à la quête du plaisir ! D’autantqu’un excès de bonne humeur peut êtreinterprété par l’autre comme une moquerie.Exemple typique : un partenaire qui ne respirepas la confiance en lui n’appréciera quemodérément qu’on épingle sa physionomieaux grands yeux vitreux déformée par l’orgasme; ou encore ses bourrelets qui tressautentdans la position de l’amazone… Dansle registre coupe-faim du désir, certainesquestions et remarques peuvent aussi induireun blanc et geler l’ambiance. Ainsi,au lieu d’interviewer l’autre sur sa façon de faire l’amour avec son ex, occupez-vousplutôt d’assurer ! Et devant la petite pannede Monsieur, tâchez de la mettre un peu enveilleuse en vous abstenant de discuterdu pourquoi et du commentde la chose à chaud. Il pourraiten développer unehypersensibilité castratricequi le rattraperaitla fois suivante…CONDUITE À TENIR : laliberté d’expressiondans l’espace intimene doit pas signifiertout et n’importe quoi.Par ailleurs, ne jamaisperdre de vue les susceptibilitésdes uns et desautres : complexes physiques,angoisse de la performance…

Gênes et non-ditsréciproques

“Nos préliminaires sont tropcourts et il s’achemine généralement,tout de go, vers la pénétration.Comme je suis insuffisammentexcitée, au départ, je n’arrivepas à éprouver de plaisir. Etle comble, c’est qu’au final, c’estmoi qui suis taxée de planche àbois frigide !” Hanane, 29 ans

La fois où il vous a susurré “grosse cochonne”à l’oreille, très choquée, vous avez failli descendredu train en marche ! Car clairement,ce langage cru contextuel a davantage tendanceà vous inhiber qu’à décupler votre fureurd’aimer… Pourtant, par timidité, vousn’avez pipé mot. Du reste, un peu honteusede vos petits problèmes physiologiques,vous n’avez pas non plus osé ouvrir le tiroirde la commode pour choper le tube delubrifiant, facilitateur de pénétration, niréclamé de stimulation clitoridienne manuelle,concomitamment, pour exploserde félicité. Résultat : question plaisir, vousêtes restée sur le carreau ! Quant à lui, tropprompt à la détente, il aurait gagné à ralentirle rythme en faisant quelques pauses caresses,mais sa fierté de mâle lui aura fait lapeau en précipitant l’inondation ! C.Q.F.D.Certaines dysharmonies tiennent donc àdes carences aiguës en dialogue et revendicationssexuelles…CONDUITE À TENIR : identifier ses particularitéset ses limites sexuelles, s’en ouvrir àl’autre et rajuster le tir ensemble, pour lesprochains intermèdes coquins. â—†

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