Excellent accueil hier à Casablanca pour BurnOut, le dernier opus de Nourredine Lakhmari. Tout Casablanca ou presque s’est donné rendez-vous pour suivre les péripéties des héros du film, des gens ordinaires aux histoires extraordinaires.
Avec BurnOut, le réalisateur de 53 ans complète la trilogie qui bat au rythme de la ville tentaculaire. « Casablanca c’est mon petit Maroc, c’est ma métropole, c’est mon New York. Elle me permet de faire mes films, ces films noirs qui me caractérisent. Casablanca me fascine, me fait peur » confie le réalisateur.
Et sous l’œil du réalisateur, la ville fascine, envoûte, angoisse, interroge… En somme, la ville ne laisse personne indifférent. Dans ce sens, Burn out est un film patchwork sur les disparités entre les classes sociales, « les pauvres qui haïssent les riches et les riches qui méprisent les pauvres ».
À l’affiche du nouveau film, des acteurs et actrices à l’incroyable talent qui ont pour nom Anas El Baz, Morjana Alaoui, Sarah Perles, Ilyas El Jihani et Fatima Ezzahra El Jaouhari.