Au Maroc, trois personnes arrêtées et une autre rouée de coups pour avoir rompu le jeûne

Deux hommes de Zagora et un autre à Rabat ont rompu le jeûne avant d'être dénoncés. En vertu de l'article 222 du Code pénal, ils ont été arrêtés et font désormais l'objet de poursuites.

La série des déboires des non-jeûneurs a recommencé. En l’occurrence, lundi 13 juin, deux hommes, travaillant comme porteurs de marchandise au souk, ont dû rompre le jeune à cause de l’importance de la vague de chaleur qu’a connue Zagora. « Les hommes n’avaient pas d’intentions militantes et ne font pas partie d’un mouvement anti-jeûne. Nous considérons cette arrestation comme une violation des libertés individuelles, surtout que les deux personnes étaient fatigués et qu’ils avaient besoin de boire de l’eau », a indiqué Hammou Sarah, président du bureau de la Ligue Marocaine de défense des droits de l’Homme de la ville. Les deux victimes de la canicule seront accompagnées par l’association tout au long du processus  judiciaire. Mercredi 15 juin, c’est à Rabat qu’un homme qui fumait sa cigarette sur la terrasse de son lieu de travail a vu débarquer la police. Elle avait été alertée par un responsable des ressources humaines qui avait dénoncé le « dé-jeûneur ». A Marrakech, un jeune homme  a été roué de coups et insulté pour avoir fumé une cigarette dans une salle de jeux. Selon l’article 222 du Code pénal, la rupture publique du jeûne « sans motif admis par la religion musulmane » pendant le mois de ramadan peut conduire jusqu’à 6 mois de prison ferme, et ce pour toute personne « notoirement connue pour son appartenance à la religion musulmane ». Le projet du Code pénal prévoit une amende maximale de 10.000 dhs et compte maintenir les peines de prison. Le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (M.A.L.I) a à nouveau appelé « à l’abrogation de l’article liberticide 222 du Code pénal ».

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