ado

Ma fille de 11 ans s'est inscrite sur Facebook. Comment lui apprendre à protéger sa vie privée ?

â–  Officiellement, et selon la loi américaine, Facebook s’adresse aux personnes de 13 ans et plus. Mais c’est totalement déclaratif. Pour conseiller son enfant, il faut que le parent dispose de la bonne information : les données postées sur Facebook ne sont pas protégées. Elles peuvent être divulguées à des compagnies ou à des personnes tierces. Le site s’approprie le droit d’auteur de tout ce qui est écrit et publié sur sa page. Les photos et les propos des possesseurs d’un compte peuvent être utilisés à des fins commerciales si les dirigeants du site le souhaitent. Il faut bien connaître les paramètres de confidentialité afin d’en discuter avec son enfant et lui expliquer pourquoi il serait opportun qu’il limite la mise en circulation d’informations très personnelles. Un des problèmes majeurs est l’adoption des applications proposées. Dès que vous autorisez l’installation d’une application (sondage, jeu, fonctionnalité supplémentaire, etc.), les propriétaires de celle-ci ont immédiatement accès à l’ensemble des données de votre compte. L’enfant doit être convaincu qu’en aucun cas il ne doit inscrire son adresse exacte, ni son numéro de téléphone, et il ne doit jamais fournir son mot de passe. Il faut prendre le temps de lire avec lui attentivement les conditions d’utilisation ainsi que la rubrique d’aide. Et même si avoir 800 amis est gratifiant, il faut tenter d’expliquer à son enfant qu’il vaut mieux qu’il connaisse réellement les membres qu’il ajoute à sa liste, car cela peut éviter les dérapages verbaux ainsi que le vol d’identité. Il faut trouver les mots pour lui faire comprendre que nous vivons à une époque où l’intimidation se fait dans la rue, mais s’opère aussi sur Internet. Même s’il est difficile d’en convaincre un enfant de 11 ans, il faut insister et évoquer le principe de base d’identité numérique : tout ce qui est publié sur Internet peut être copié et ne sera plus jamais la propriété exclusive de son auteur. Il faut également encourager le jeune à construire une identité numérique positive. Par exemple : l’enfant doit toujours se poser la question suivante avant de poster une info sur son compte : “Est-ce que je pourrais montrer cela sans honte à mes parents ? A mes meilleurs amis ?”. C’est un premier pas pour le prémunir contre la publication de photos ou de propos qui pourraient lui porter préjudice dans l’avenir. En tant que parent, être “ami” avec son enfant peut contribuer à éviter des problèmes…

mais peut aussi en créer d’autres ! â– 

Remerciements à Wafae Tahiri, ingénieur informaticienne et militante associative.

ado

Ma fille de 8 ans est une vraie pipelette. Elle n’arrête pas de parler en classe, malgré mes avertissements modulés sur ceux de ses professeurs. Comment lui apprendre à mieux se contrôler ?

â–  Il faut lui expliquer clairement, si cela n’a pas été fait, que si on garde le silence en classe, c’est par respect pour les autres qui n’arrivent pas à se concentrer suffisamment pour travailler. Plutôt que de souligner l’impatience de tout le monde, profs et parents, il faut trouver le moyen d’assurer cette enfant de votre soutien. A 8 ans, on doit encore faire l’apprentissage de l’autocontrôle. Il serait judicieux de rencontrer les professeurs pour faire le point : cette enfant est elle de nature curieuse et enjouée qui participe trop volontiers ? Est-ce une enfant anxieuse qui pose beaucoup de questions de peur de ne pas avoir bien compris ? Cherche-t-elle à faire le pitre en accaparant la parole par déficit d’estime de soi ? Est-ce qu’elle termine rapidement son travail et s’adonne à son activité préférée, le bavardage ? L’enseignant voit ce qui se passe en classe. Mais ce sont les parents qui connaissent le mieux leur enfant. Ensemble, parents et profs, en faisant le bilan, ont des chances de déceler pourquoi cette enfant n’arrête pas de parler en classe. Ils pourront ensuite corriger la situation en accompagnant correctement la principale concernée. â– 

Nos remerciements à Chantal Emran, psychologue.

Bébé

A 3 ans, mon garçon n’arrête pas de répéter des gros mots devant tout le monde. La honte !

Comment gérer ?

â–  C’est généralement lors de l’apprentissage de la propreté que les enfants adorent utiliser le vocabulaire scatologique ! On les complimente quand ils utilisent le pot, mais on leur interdit d’en toucher le produit. Ils savent donc que, socialement, on ne touche pas à ça. Cela dit, répéter les mots “pipi”, “caca” et autres joyeusetés leur permet de transgresser l’interdit ; et bien souvent d’attirer l’attention ! Si vous êtes en public et que votre fils se met à proférer des gros mots, il faut essayer d’attirer son attention, sa curiosité vers un autre objet. Gardez-vous de l’humilier ou de le traiter de bébé. Expliquez-lui que ces mots ne sont pas permis en public, mais qu’il peut les répéter seul, à l’envi. Faites lui comprendre qu’ils ne font pas partie du vocabulaire des grands garçons et des grandes filles. â– 

 

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