Le sac à main
Beaucoup d’hommes l’ignorent mais cet intérêt caché pour nos cabans, pochettes ou minaudières remonte à l’enfance. A la fois mystérieux et commode, le sac titille aussi bien l’imagination de ces messieurs que leur côté pragmatique. On y fourre tout pour ne manquer de rien, tandis qu’eux doivent se contenter de leurs poches ou d’une malheureuse mallette.
La galanterie
La délicatesse entre poilus n’existe pas, elle nous est exclusivement adressée. Ils le savent, on s’y attend et les moutons sont bien gardés. «L’Homo virilus extrêmus » n’a tellement pas l’habitude que l’on se montre prévenant avec lui qu’il se demande parfois qu’est-ce qu’on ressent à se faire ouvrir et tenir une porte.
Des vessies intelligentes.
A mettre sur le compte d’un périnée plus conciliant ou d’une semi-faveur de Dame nature : on peut interrompre une petite commission pour attraper quelque chose dans la salle de bain, réajuster la luette, fermer le deuxième robinet, eux non. Une fois la machine enclenchée impossible de s’arrêter. De leurs propres aveux, c’est assez handicapant. On le pense aussi!
Une croissance pileuse raisonnable
On se plaint de la corvée épilatoire toutes les trois semaines, mais ce n’est rien comparé au rasage forcé tous les deux jours, aux torses velus et aux jambes de Yéti de nos alter egos. Contrairement à ce que l’on croit, il y a un moment où les hommes arrêtent d’être fiers de leurs toisons. Ça les barbe littéralement et ils se mettent à envier nos trois p’tits poils qui se battent en duel…
La pause ramadanesque
Le break de 8 jours auquel nous avons physiologiquement droit pendant le mois de jeûne n’a pour l’instant provoqué aucune insurrection masculine, mais il revient se glisser insidieusement dans les conversations. « Vous au moins vous avez un moment de répit, nous c’est non stop». Oui, parce qu’on le vaut bien et surtout que l’on compense avec un tas d’autres choses!
Ne pas être forcées de payer l’addition
Même s’il nous arrive de le faire, nous n’y sommes pas tenues. Les hommes ont été éduqués en pourvoyeurs. Certains tentent aujourd’hui de résister en s’appuyant sur nos revendications féministes et nos velléités d’indépendance, mais ils finissent par déclarer forfait dès lors que leurs egos entrent en jeu. Soit neuf fois sur dix.
Les p’tits maux.
Autant la migraine, le mal aux chevilles, aux cheveux, la peau qui tire ou l’ongle cassé sont des arguments acceptables de notre part (oui c’est un cliché), autant un homme qui invoquerait l’un ou l’autre s’en retrouverait décrédibilisé à jamais. C’est injuste mais c’est comme ça…
Parler, parler, parler, parler…
Une étude scientifique a prouvé il y a quelques années que les femmes utilisaient en moyenne plus de mots que les hommes d’où leur habilité à mieux communiquer. Une conclusion qui a en quelques sortes consacré notre droit au bavardage et privé ces messieurs du leur. Mais bon c’est bien connu « les mecs, les vrais » s’expriment par onomatopées trois fois par jour grand maximum. Ça devrait suffire !
Le droit de ne pas être calée en high tech
Afficher notre inculture (véritable ou feinte) au sujet du dernier Mégazord TPZ avec baffles amplifiées ne fera jamais de nous des parias de la société. En revanche quand un homme ne s’y connaît pas en nouvelles technologies il passe pour une brêle. Du savoir imposé…
Le militantisme de genre
Le 8 Mars, les ligues de défense de la femme, les campagnes de sensibilisation, la discrimination positive (…) Même si ces concepts mondiaux sont la preuve que nos droits ne sont pas respectés, on nous les jalouse presque. Honnêtement, il n’y a pas de quoi, ce ne sont que des textes, la réalité est tout autre vous le savez bien!