Fashion Week de Paris: Stella McCartney réinvente l’uniforme de bureau

Grande défenseuse de la cause animale et d'une mode durable, Stella McCartney a mis en avant ses créations en cuir végétal, comme une grande blouse imitation peau de serpent ou une jupe qui combinait le cuir végétal à l'avant avec de la laine à l'arrière.

La créatrice britannique Stella McCartney a présenté mercredi, au troisième jour de la Fashion Week de Paris, une collection automne-hiver 2025-2026 des plus sexy au cours d’un défilé coloré dans des bureaux, sous les yeux attentifs de la Première dame française Brigitte Macron.

Des femmes d’affaires, en tailleur gris et larges épaulettes mais aussi tout en strass et en transparence, portant des bottes de mousquetaire scintillantes et arborant de grandes lunettes, comme prêtes pour la bataille quotidienne au bureau, ou bien emmitouflées dans une délicate robe rose et ultra-courte, ont défilé entre les chaises, les ordinateurs et les photocopieuses du cinquième étage d’un immeuble du nord de la capitale.

« Je veux être l’amie des femmes, je veux qu’elles me fassent confiance et je veux aussi sortir en boîte avec cette tenue », a ensuite résumé la fille du Beatles Paul McCartney face aux journalistes.

Avant le show, des danseuses ont déambulé parmi les invités qui prenaient possession de leurs sièges. Le défilé s’est achevé sur un court spectacle de pole dance, au rythme d’une musique disco, devant un parterre de célébrités dont la première dame française, le créateur Tom Ford ou encore les actrices Cameron Diaz et Olivia Colman.

Grande défenseuse de la cause animale et d’une mode durable, Stella McCartney a mis en avant ses créations en cuir végétal, comme une grande blouse imitation peau de serpent ou une jupe qui combinait le cuir végétal à l’avant avec de la laine à l’arrière.

Alors que le monde de la mode traverse une période mouvementée, marquée par de nombreux changements de direction artistique pour faire face à la crise du luxe, Stella McCartney a pris la décision en janvier de racheter la part de son actionnariat dans sa marque au géant LVMH.

« Cela a toujours été mon objectif, mon rêve. Et le moment est venu. Je me sens chanceuse et excitée » à la perspective de retrouver son indépendance, a-t-elle assuré.

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